Les 5 raisons qui ont fait naître Thalas !

Oui, quand on présente Thalas succinctement : 5 années autour du monde en famille et à la rencontre des Héros des Océans, il peut paraitre inutile de préciser ce qui a motivé ce choix, et pourtant. C’est dans son origine profonde qu’un objectif trouve sa beauté. C’est dans le temps que murissent les idées. Alors, comment est né Thalas ?

1 – Un monde entier à découvrir

Cela peut paraitre évident, mais c’est une prérogative importante pour préparer une aventure de cette ampleur : la curiosité de visiter et connaitre le monde. Aussi loin que remonte nos souvenirs nous avons toujours voulu voyager, le premier livre de Thomas était un Atlas avec une mappemonde dépliante, des journées entière à rêver de l’ailleurs… Nos parents étaient assez loin de ces considérations, alors la curiosité est devenue envie, jusqu’à évoluer en moteur de vie.

Cultures, peuples, gastronomies, arts, paysages, c’est presque l’ensemble des composantes du monde qui nous attire. Mais le bonheur ne vaut que s’il est partagé, c’est pourquoi nous devions créer un au-delà du simple voyage, une mission…

2 – Agir pour notre avenir

L’Océan est si beau en surface…

Cela rejoins la troisième raison, mais nos enfants représentent notre avenir, pas seulement le nôtre mais l’Avenir… Il suffit de mettre le nez dans n’importe quel magazine pour partout lire les messages d’alarme, le monde est foutu ! Oui, enfin non… Personne à ce jour ne peut affirmer que tout est perdu… Tout va mal, très mal même (spécialement pour les océans) mais il existe encore un véritable espoir. La transition est un premier pas, reprendre notre destinée en concevant que nos choix définissent notre futur est le suivant.

https://www.youtube.com/watch?v=jbYb68N6MvQ

L’espoir… c’est bien lui que nous allons chercher en partant à la rencontre des Héros des Océans. Eux, ont fait un choix : AGIR ! Peu importe les alarmes ou les discours fatalistes, ils ne se préoccupent que de l’instant présent et protège, répare, soigne. En menant Thalas, nous aurons l’immense privilège de côtoyer ces hommes et ces femmes, de les aider, de participer à leur effort et mieux encore, nous diffuserons leur énergie aux générations futures. Loin de nous considérer comme des modèles ou des références, nous évoluerons nous aussi au grès des échanges et des expériences. C’est toujours avec humilité que nous découvrirons et nous ferons de notre mieux pour saisir les problématiques locales. Thalas est une aventure de chaque instant et tout le monde y a sa place.

3 – Offrir le monde à nos enfants

Les 2 meilleures équipières !

Ce besoin de découvrir et de parcourir le monde, de cultures en peuples et bien sûr en gastronomie, nous voulons le partager avec nos enfants. Nous ne partageons pas la vision du voyage photo comme cela pullule sur les réseaux : une photo devant les pyramides de Gizeh et ensuite on coche une case ou on colorie sur une carte comme si on avait fait le tour du pays… Non, très peu pour nous. Nous voulons avant tout nous intégrer culturellement, pour comprendre et grandir, même si nous avons conscience que cela ne sera pas toujours possible… Lorsque nous vivions au Maroc (où Louise est née) nous avions fait cette immersion, et nous voulons reproduire le schéma.

2 mois avant la naissance de Louise…

Initialement, nous avions prévu de faire ce grand voyage plus tard, après une vie professionnelle classique, mais le déclencheur principal a été la rentré de Louise au CP. Nous avons vu en quelques semaines notre grande fille changer de préoccupations, s’intéresser au téléphone et aux marques de vêtements… A un moment si important où elle construit son esprit de future femme citoyenne, nous voulons lui offrir le monde. La sensibiliser et aussi lui permettre de partager toutes ces expériences avec les enfants des écoles partenaires dans le monde entier. Anna est encore petite, sa vie n’en sera que plus incroyable, au retour de l’aventure, elle aura passé plus de temps en mer qu’à terre… Nos enfants sont notre énergie.

4 – L’amour du grand bleu

Infini et majestueux

Thomas est né à Cherbourg, une ville plus que tournée vers la mer : pêcheurs, marins, sous-mariniers, navigateurs, croisiéristes, plaisanciers, plongeurs, surfeurs etc… Tout le monde dans la pointe de la presqu’ile du Cotentin a un rapport à la mer. Pour Thomas, ce lien est devenu particulièrement fort à l’adolescence. Il pouvait passer des après-midi entiers (plus ou moins humide) à se laisser hypnotiser par le ballet incessant des vagues (précisément ici). Les compter, les comparer, miser sur les plus puissantes, imaginer le chemin qu’elles ont parcourues avant de venir mourir sous ses yeux dans un éclat d’écume et un vacarme tonitruant.

La pointe de la Hague

Plus tard, c’est la découverte de la navigation à la voile qui a catalysé les projets du large. C’est dès les premiers bords, dans le silence on devine l’eau caressant la carène et l’étrave qui fièrement ouvre une route qui n’existe que là où elle s’impose, que surgit la révélation. Sur ce voilier, potentiellement, c’est l’ensemble des côtes du monde qui qui se présente à nous, c’est l’infini, la liberté et l’apaisement.

La bateau, c’est tout une histoire, tous les marins vous le diront, il est un membre d’équipage à part entière. On doit lui faire confiance et pour cela, apprendre à le connaitre, on peut se reposer sur lui et surtout c’est lui qui nous mène vers nos rêves. Après plusieurs mois sur un même navire, on le connait et on parle sa langue. Craquements, grincements, claquements, clapotages, bourdonnements, roulements, récurrents ou non, feutrés ou francs, ils sont l’identité et l’âme de l’embarcation. Quand l’un d’entre eux manque à l’appel ou se prends à divaguer dans son discours habituel, c’est une clochette d’alarme accompagné d’un schéma précis qui tinte aux oreilles du capitaine, si l’avarie n’est pas là, elle s’annonce.

Lent diront certains, mais c’est justement sur le chemin d’un idéal que l’esprit s’éveille, il navigue alors, lui aussi, s’arrangeant des rêves et des attentes. Le temps de réfléchir, d’imaginer tout en s’émerveillant de l’instant présent, fragile et parsemé de dangers. La vie en mer est un retour à l’essence de l’existence comme il en existe de plus en plus rarement dans notre société.

5 – Une croisée des chemins

Après de multiples rebondissements, le genre de ceux qui gâchent la vie… Thomas s’est résolu à mettre fin à sa précédente activité professionnelle et Audrey, podologue, également. Le tout en moins de 3 mois…

Thomas avait anticipé cette fin difficile, déjà commencé la création d’une nouvelle start-up dans le domaine commerciale, mais dans le même temps, avait initié les premières esquisses de Thalas. Les 2 projets ont évolués de concert pendant un peu plus d’un mois, et un choix a du être fait. Repartir dans une aventure professionnelle avec tous les sacrifices que cela implique, ou donner à Thalas la chance de vivre. Décision est prise, nous nous laisserons une année entière (un peu plus…) pour mener ce projet, et tout faire pour le voir se réaliser. Nous prenons la décision le 15 mars 2019 le jour de l’anniversaire de Louise et fixons la date du 15 mai 2020. Les dés sont jetés, le travail et l’aventure peuvent commencer.